Professionnelle assise dans la salle d’attente d’une entreprise. Se préparer pour une entrevue, version 2.0

Survoler le site Web de l’entreprise, revoir l’offre d’emploi et préparer les questions d’usage : voilà, vous êtes prêts pour l’entrevue… si elle se passait il y a dix ans. De nos jours, voici la nouvelle marche à suivre pour mettre toutes les chances de votre côté.

Sophie Audet, coach d’affaires spécialisée en transition de carrière, aide régulièrement les gens à se préparer à une entrevue d’embauche importante. Ce qu’elle remarque, c’est que les gens sous-estiment la première étape : apprendre à se connaître. « On veut se vendre, mais on oublie de mettre l’accent sur nos forces et nos atouts. Il faut savoir utiliser la rétroaction positive qui nous a été donnée par le passé », affirme-t-elle. Une fois ce conseil de base intégré, plusieurs choses peuvent être faites pour aborder l’entrevue de front.

1. La commercialisation de soi. La notion de « branding » personnel est primordiale, et ce, même si une entrevue d’embauche est déjà planifiée. En effet, les employeurs font inévitablement une recherche sur Internet avant de rencontrer un candidat et il est impensable que ce dernier ne possède pas un profil LinkedIn à jour, incluant une brève biographie en introduction. C’est aussi le moment d’éliminer toute photo ou information peu flatteuse des réseaux sociaux.

2. Rechercher l’employeur et les intervieweurs. Il fut une époque où l’accès à l’information n’était pas chose facile. Or, sur la planète Google, la préparation à l’entrevue est grandement facilitée. « Aujourd’hui, il serait inacceptable de se présenter en entrevue sans avoir non seulement fait une recherche sur l’entreprise convoitée, mais également sur les individus qui seront rencontrés », croit Sophie Audet. Selon elle, prendre le temps d’effectuer quelques recherches sur l’employeur rend le contact plus facile au moment de la rencontre. On peut également en profiter pour faire une recherche plus élargie sur les principaux concurrents, par exemple, ainsi que sur les défis à venir pour l’entreprise.

3. Préparer des messages à transmettre. Sophie Audet recommande de profiter des questions larges et ouvertes (telle la fameuse : « Parlez-nous de vous ? ») afin d’insérer des messages qu’on aura préparés. « Avec quoi veut-on que les gens repartent de cet entretien ? », doit-on se demander. On prépare ainsi trois ou quatre points forts qu’il faudra insérer avec naturel à la bonne occasion afin de s’assurer de transmettre le message voulu.

4. Anticiper les pires questions. Pour se préparer au pire, la coach d’affaires propose aux candidats de préparer les 10 pires questions qui puissent leur être posées, en fonction du parcours personnel de chacun. « Il ne s’agit pas de chercher les questions typiques sur Internet, mais plutôt de réfléchir aux moments de notre carrière dont on est le moins fiers, afin de les présenter sous un meilleur jour », explique-t-elle.

5. Se calmer. Une fois qu’on est préparés, il n’y a plus rien à faire. Il faut accepter qu’une partie du succès ou de l’échec de l’entrevue d’embauche repose simplement sur la chimie avec l’intervieweur.

Souce :Takwa Souissi

Workopolis