Assurance de dommages: 10 000 postes à pourvoir à travers le Québec

Un nouveau programme travail-études est lancé afin de favoriser le recrutement

L’industrie de l’assurance de dommages au Québec cherchera 10 000 candidats à embaucher au cours des trois prochaines années et les possibilités d’emploi se trouvent aux quatre coins du territoire québécois.

«Ce sont de grands, grands besoins. Des besoins criants, en fait. Dix mille embauches sur trois ans, c’est le renouvellement d’un tiers de la main-d’œuvre de l’industrie», affirme Roxanne Hébert, directrice générale de la Coalition pour une relève en assurance de dommages.

 

Roxanne Hébert, directrice générale de la Coalition pour une relève en assurance de dommages

Le vieillissement de la population explique en bonne partie les besoins actuels et à venir dans ce secteur d’activité, qui est par ailleurs en croissance.

Neuf employeurs sur 10 dans l’assurance de dommages peinent à recruter depuis plusieurs mois.

Pour soutenir leurs efforts de recrutement, la Coalition lance un programme de formation en alternance études-travail.

Pour la première cohorte qui débutera en mars, les personnes intéressées ont jusqu’au 3 mars pour s’inscrire. D’autres cohortes débuteront en mai et en septembre, puis au début de 2024.

Les cégeps Édouard-Montpetit, de Drummondville, de Lévis et de l’Outaouais dispensent la formation en ligne, et une quarantaine d’entreprises accueilleront les participants pour la portion travail.

On espère ainsi attirer des candidats en réorientation de carrière.

Bonnes conditions de travail

La rémunération pendant la formation pourra être autour de 25 $ l’heure, car une subvention gouvernementale à la Coalition permet de rembourser cette somme à l’employeur.

«De manière générale, l’industrie offre de bonnes conditions de travail ensuite, et aussi des avantages sociaux et la possibilité de télétravail. Surtout, elle est aux premières loges pour assurer la protection du patrimoine des Québécois. C’est un rôle important et gratifiant», estime Mme Hébert.

Les trois professions les plus recherchées sont : agents et courtiers en assurance de dommages et experts en sinistre. Des études collégiales en technique d’assurance et services financiers ou des études universitaires (actuariat, gestion de risques) peuvent mener à des carrières dans le domaine de l’assurance de dommages. La rémunération varie de 46 550 $ à 78 000 $ par année.

Les cabinets de courtage sont ceux qui ont les plus grands besoins d’embauche actuellement.

Source Valerie Lesage / Journal de Québec